SON HISTOIRE
PEZOU a été un centre de population importante dés l'époque Gallo-Romaine, ainsi qu'en témoignent les nombreux vestiges qui y furent découverts et que l'on retrouve rassemblés au Musée de VENDOME.
Cette commune, située à 10 kms de VENDOME, est une étape agréable de la VALLEE DU LOIR.
- Halte champêtre sur la route des vacances, son camping** calme et ombragé attire de nombreux vacanciers.
Un document de 1936 reflète la vitalité du Commerce et de l'Artisanat de l'époque.
- Les garages et les stations services ont remplacé les charrons et les maréchaux-ferrants. Les laveuses, les repasseuses et les neuf couturières sont maintenant oubliées...
C'est au XIème siècle que l'on trouve le passé écrit de PEZOU. C'est alors la construction de l'église et de son premier moulin.
Les Seigneurs d'alors, lèguent la quasi totalité de leurs biens aux Moines de la Trinité de VENDOME qui y conservent leurs droits jusqu'à la Révolution.
- CHENE CARRE, fief de LISLE puis de RENAY, possédait le droit de justice avec Tribunal, lieux d'exécution, droit de notariat etc... jusqu'en 1789.
- CHICHERAY, dont la vallée s'est illustrée par la fameuse bataille où Philippe AUGUSTE a été battu par Richard COEUR DE LION en 1194, connut bien des propriétaires, mais fut réuni à CHENE CARRE en même temps qu'au bourg de PEZOU, par décret du 4 février 1791. Le site préhistorique et géologique des GROUAIS DE CHICHERAY présente un intérêt exceptionnel.
Au moment de la Révolution, cette Paroisse fut constituée en trois Municipalités, celle de PEZOU, celle de FONTAINE, et celle de CHICHERAY et CHENE CARRE. Elles furent réunies en une seule le 4 février 1791.
SES LOISIRS
- Deux CHEMINS DE RANDONNEES PEDESTRES balisés,
- Le PARC MARIE GENTY, aire de Loisirs, de repos et de pêche ;
- Les activités régulières tout au long de l'année qu'assurent Les Associations sportives et de loisirs.
- Les animations variées et appréciées favorisées par les aménagements sportifs, les espaces verts, la Salle des Fêtes de 400 M² et son aménagement rustique et chaleureux.
SES BATIMENTS, MONUMENTS, CHATEAUX...
EGLISE SAINT-PIERRE
Son Début de construction date du XIème siècle et se caractérise par son remarquable portail ROMAN et son curieux clocher fortifié.
Après son agrandissement considérable au XVIème siècle, elle possède une nouvelle nef vaste et beaucoup plus haute.
On percera plus tard, une porte RENAISSANCE qui n'a jamais été achevée.
La première cloche date de 1603, la seconde, due à la générosité des habitants de la commune, a été fondue en 1974.
LA GUISONNIERE ou GUIZONNIERE
Construit vers 1880, la villa de la Guisonnière s'élève sur les terres anciennes des Seigneurs du Tertre de LIGNIERES.
C'est sur son périmètre que l'on rencontrera (au XIXème siècle) un atelier d'instruments préhistoriques.
CHATEAU DE CHICHERAY
C'est au comte de FERRIERE que l'on doit la construction du Château de CHICHERAY (1838-1840).
Il ne le conserve que quelques années, puisqu'en 1845, celui-ci sera acquis par un ancien sous-gouverneur des Pages de la Maison du roi CHARLES X - Marc Antoine de BRISOULT. Jules-Philippe puis Gaston de BRISOULT furent tout à tour Maires de PEZOU.
LA SECRETAINERIE
Le prieuré Sainte-Catherine, ou prieuré de PEZOU dit "La Secrétainerie" réuni en 1318 à l'office du Sacristain de l'Abbaye, occupait depuis le XVème une maison seigneuriale située sur la rive droite du Loir, que la Trinité avait acquise aux Seigneurs d'Oucques.
La Secrétainerie restaurée au XIXème siècle dans le style architectural du XVème, a l'allure d'un élégant manoir.
Il s'agit d'une maison privée, non ouverte au public, visible de la route touristique du Loir.
LES MAIRES DE PEZOU DEPUIS LA REVOLUTION
Depuis mars 2017 M. Pierre SOLON
De mars 2014 à mars 2017 M. Alain SOPENA
De 2008 à mars 2014 M. Didier BUSSEREAU
De 1994 à 2008 M.Claude MICHELANGÉLI
De 1983 à 1991 Mme Denise PIRAUD
Élu en 1911 M.A. CHARBONNIER
De 1904 à 1911 M.Gaston DE BRISOULT
De 1884 à 1904 M CHEREAU
De 1876 à 1884 M. MONMARCHE
De 1870 à 1876 M.FOUCHER
De 1864 à 1870 M.THIBAULT
De 1855 à 1864 M. Jules DE BRISOULT
De 1848 à 1855 M.BRETONNEAU
De 1841 à 1848 M.BLONDIN
De 1831 à 1841 M.LEMAITRE
De 1828 à 1831 M.GIRAUD
De 1815 à 1828 M.De BRUNIER
De 1813 à 1815 M.LEMAITRE
De 1800 à 1813 M. Jacques ROULLEAU
De 1799 à 1800 M.GAGE
De 1798 à 1799 M. Julien BUCHERON
De 1797 à 1798 M.OURY
De 1791 à 1797 M. Pierre NEILZ
Rénovation plaque cocher (Décembre 2021 par Nicolas Jamois)
Sur le parcours initial de la Route Nationale 10 avant déviation, aujourd’hui Rue de Paris. Cette plaque est antérieure à 1870 et provient de la fonderie Bouilliant. Quand elle fut posée il s’agissait de la Route Impériale N°10.
Définition
Le terme Plaque de cocher est un néologisme. Ce terme est né vers 2000 sur internet. Il désigne les plaques et par extension les poteaux avec plaques, directionnels, apposés au bord des voies de communication à partir de 1835, date de la circulaire génératrice de cette signalisation.
Jusqu’en 1845 les plaques en fonte peinte, les plaques en bois peints, les poteaux en pierre avec lettres gravées ou peintes, les enduits de mortier avec lettres peintes, les plaques en tôle avec lettres peintes, étaient les principaux matériaux utilisés.
A partir de 1845, les plaques en fonte avec lettres en relief font leur apparition, à partir de 1866 les plaques en zinc laminé. Sans oublier les plaques en lave émaillée.
Les implantations selon les matériaux ne suivent aucune règle chronologique, on trouve l’implantation de plaques en fonte précédant des plaques de bois peints, de même on peut implanter des plaques en tôle émaillée avant les plaques en fonte: les critères de choix étant avant tout économiques et répondaient à un objectif commun: perfectionner le système de communication par la mise en place d’une signalétique directionnelle.
Terminologie
A l’origine ces plaques étaient désignées sous les termes de tableaux indicateurs (1835), de poteaux indicateurs (1833). On trouve également dans les archives départementales et dans les Annales des Ponts et Chaussée le terme de plaques indicatrices. Il est communément admis que les tableaux indicateurs étaient situés à une hauteur comprise entre 2m50 et 3 mètres de façon a êtres vus par les cochers. A la vérité, il n’y a jamais eu de hauteur spécifiée pour leur mise en place. Cette hauteur dépendait de la façade du bâtiment. Par contre, les Ponts et Chaussée, dés 1835, proposaient la construction de poteaux indicateurs dont la hauteur hors sol était effectivement de 2M50.